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Le bar à poèmes

9 octobre 2018

Georges Bataille (1897 – 1962) : « Le néant n’est que moi-même... »

Georges Bataille (1897 – 1962) : « Le néant n’est que moi-même... »
Le néant n’est que moi-même l’univers n’est que ma tombe le soleil n’est que la mort mes yeux sont l’aveugle foudre mon cœur est le ciel où l’orage éclate en moi-même au fond d’un abîme l’immense univers est la mort L’Archangélique Revue « Messages »...
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7 octobre 2018

Anna-Elisabeth de Noailles (1876 – 1933) : Offrande à la nature

Anna-Elisabeth de Noailles (1876 – 1933) : Offrande à la nature
Offrande à la nature Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé. La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont...
7 octobre 2018

Jacques Chessex (1934 – 2009) : Elégie dans l’hiver

Jacques Chessex (1934 – 2009) : Elégie dans l’hiver
Elégie dans l’hiver Dans le bois la dernière image De l’hiver : ce puzzle violet et orange Posé sur la montagne entre les portes des arbres Feu figé, l’incendie le dérange Celui qui dicte la terreur nue La terreur vue A l’unique, à la rouge source Prudence,...
6 octobre 2018

Michel Houellebecq (1956 -) : Différenciation rue d’Avron

Michel Houellebecq (1956 -) : Différenciation rue d’Avron
Différenciation rue d’Avron Les débris de la vie s’étalent sur la table : Un paquet de mouchoirs à moitié entamé, Un peu de désespoir et le double des clés ; Je me souviens que tu étais très désirable. Le dimanche étendait son voile un peu gluant Sur...
5 octobre 2018

Pierre Torreilles (1921 – 2005) : Silence...

Pierre Torreilles (1921 – 2005) : Silence...
Silence, où la voix s’enracine, de nul regard espace où je me tiens, de nul passage désormais le sentier indistinct, haute terre habitable. Maintenant dé-nommé le visible s’écrit. De ce jardin bientôt où conduit tout cheminement l’imprononçable accès,...
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4 octobre 2018

Claudio Rodríguez(1934 – 1999) : Parce que nous ne possédons rien / Porque no poseemos

Claudio Rodríguez(1934 – 1999) : Parce que nous ne possédons rien / Porque no poseemos
Parce que nous ne possédons rien Le regard I Parce que nous ne possédons rien, nous voyons. L’œil, brûlant à cette heure du jour, quand la lumière, cruelle à force d’être vraie, blesse le regard, ne m’apporte plus la simplicité d’autrefois. Je ne sais...
3 octobre 2018

Jacques Josse (1953 -) : « Hier soir un homme... »

Jacques Josse (1953 -) : « Hier soir un homme... »
Hier soir un homme s’est pendu avec la laisse de son chien. Les brumes de la vallée n’ont rien dit. Elles regardent encore les deux jambes qui se balancent au-dessus des marais, des roseaux. * L’espèce de fumée blanche qui vaque, les coudes posés sur...
2 octobre 2018

Taha Muhammad Ali (1931 - 2011) / طه محمد علي : Quarante ans après la destruction d’un village

Taha Muhammad Ali (1931 - 2011) / طه محمد علي : Quarante ans après la destruction d’un village
Quarante ans après la destruction d’un village Le passé sommeille à côté de moi Comme le tintement Près (auprès ?) de sa grand-mère la cloche. L’amertume me poursuit Comme les poussins poursuivent Leur mère la poule. Et l’horizon... Cette paupière fermée...
1 octobre 2018

Vicente Huidobro (1893 – 1948) : L’homme triste

Vicente Huidobro (1893 – 1948) : L’homme triste
L’Homme triste Sur mon cœur il y a des voix qui pleurent Ne plus penser à rien ! Le souvenir et la douleur se dressent Prends garde aux portes mal fermées. Les choses s’ennuient Dans la chambre Derrière la fenêtre où le jardin se meurt les feuilles pleurent...
29 septembre 2018

Léon – Gontran Damas (1912 – 1978) : « Je suis né disais-tu... »

 Léon – Gontran Damas (1912 – 1978) : « Je suis né disais-tu... »
- Je suis né disais-tu au bout tout au bout du monde là-bas entre la Montagne Tigre et le Fort-Cépérou qui regarde la Mer dîner de soleil de palétuviers et d’algues à l’heure où la nuit tombe sans crier gare au crépuscule Du vieux Dégradé-des-Cannes témoin...
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