Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le bar à poèmes
30 novembre 2021

Reizl Zychlinski / Rajzla Żychlińska (1910 – 2001) : Avril

Reizl Zychlinski / Rajzla Żychlińska (1910 – 2001) : Avril
Avril Avril La jeune verdure Ne sait pas encore Ce qu’elle désire Comment fleurir Rouge Blanche S’envoler peut-être ? Elle s’éprend, la nuit, De chaque étoile Et le matin La trouve roide, Gelée. Avril. Traduit du yiddish par Charles Dobzynski In, « Anthologie...
Publicité
Publicité
29 novembre 2021

Gérard Le Gouic (1936 -) : Le marcheur d’Afrique

Gérard Le Gouic (1936 -) : Le marcheur d’Afrique
Le marcheur d’Afrique Qu’un village émerge de terre, les femmes en nourrissent aussitôt le cœur. Leurs voix s’évadent des corolles des toits, et leurs rires et leurs chants, et leurs hallucinations d’alliances ou de fugues. Leurs silences serpentent telle...
28 novembre 2021

Wolfdietrich Schnurre (1920 – 1989) : Nouveaux poèmes 1965 – 1979 (I) / Neue Gedichte 1965 – 1979 (I)

Wolfdietrich Schnurre (1920 – 1989) : Nouveaux poèmes 1965 – 1979 (I) / Neue Gedichte 1965 – 1979 (I)
Nouveaux poèmes 1965 – 1979 Pour Marina I IN MEMORIAM La pureté de l’arête de ton nez. Tes sourcils sont des ailes de colibri. Tes doigts, faits pour modeler les gouttes de rosée. Où dort-elle ton ombre ? Je me couche auprès d’elle BONHEUR Tu es couchée...
27 novembre 2021

Saleh Diab (1967 -) : Pleine lune

Saleh Diab (1967 -) : Pleine lune
Pleine lune J’aurais du murmurer ton nom une soirée durant pour que ce ciel s’élargisse un peu regarder ta voix souffler de loin pour que l’obscurité ne revienne plus remplir mon sommeil maintenant ton parfum apparaît dans un autre jardin je ne fais rien...
26 novembre 2021

Jean Mambrino (1923 – 2012) : Clairière (49 – 55)

 Jean Mambrino (1923 – 2012) : Clairière (49 – 55)
Clairière 49 Un sentier de jacinthes soudain bascule parmi les branches (ou n’est-ce que la faille du souvenir) er ramène le pèlerin au juin de sa jeunesse ces matins où toutes les couleurs tintaient dan l’or léger l’air qui coulait sur ses membres avait...
Publicité
Publicité
25 novembre 2021

Claude Albarède (1937 -) : cours fermées

Claude Albarède (1937 -) : cours fermées
cours fermées Jusqu’au bois mort est piétinée la neige : les enfants portent dans les bras de petits squelettes d’oiseaux. Ils jouent avec l’arbre albinos. Ils saignent les pupilles du houx entre leurs doigts. Le pays se révèle à chaque pas. Sèche ou...
24 novembre 2021

Yehuda Amichaï (1924 – 2000) / יהודה עמיחי : Les mots sont des marches.

Yehuda Amichaï (1924 – 2000) / יהודה עמיחי : Les mots sont des marches.
Yehuda Amichaï vu par Morag Kligvasser Les mots sont des marches Quand le gravier cessera de crisser sur les chemins j’oublierai jusqu’au rappel de ma peine : les mains tendues ver le cœur d’étonnement, jardin étendu jusqu’aux limites de la nuit une bouche...
23 novembre 2021

Odyssèas Elytis / Οδυσσέας Ελύτης (1911 – 1996) : l’icône / Το εικόνισμα

Odyssèas Elytis / Οδυσσέας Ελύτης (1911 – 1996) : l’icône / Το εικόνισμα
L’Icône Rochers en adoration les vagues Marchent dans les ténèbres. Asphodèles et narcisses Qui poussent dans les rêveries des morts Accompagnent nuages et sommeils J’avance à l’instinct ne sachant quel jour Cela sent la noblesse d’un vieux bois Ou d’un...
22 novembre 2021

Giambattista Marino (1569 - 1625) : « Silence, ô Faunes... » / « Silenzio, o fauni... »

Giambattista Marino (1569 - 1625) : « Silence, ô Faunes... » / « Silenzio, o fauni... »
Silence, ô Faunes, Taisez-vous, Nymphes ; Ne frappez pas Le sol du pied Ni de vos cris Le ciel non plus ; Que de vos gongs Le bruit d’airain Ne trouble point Dorénavant Le grand sommeil De la Déesse ! Apaise-toi Ô mer, et vous, Ô vents, tombez ; Que nul...
21 novembre 2021

Miguel D’ors (1946 -) : Ville en moi / (Saint-Jacques) / Ciudad en mí (Santiago)

Miguel D’ors (1946 -) : Ville en moi / (Saint-Jacques) / Ciudad en mí (Santiago)
Ville en moi (Saint-Jacques) Ville étrange, belle et laide à la fois. ROSALIA DE CASTRO, En las orillas del Sar, « Santa Escolastica », III, 1. Je n’ai pas choisi : j’ai ouvert les yeux et la pluie était la pluie, nuit et pierre, et rien que l’humide...
Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Le bar à poèmes
Publicité
Archives
Newsletter
96 abonnés
Publicité