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Le bar à poèmes

14 février 2015

Friedrich Hölderlin (1770 – 1843) : « Je connais quelque part un château-fort …» / “ Das alte Schloss zu untergraben…”

Friedrich Hölderlin (1770 – 1843) : « Je connais quelque part un château-fort …» / “ Das alte Schloss zu untergraben…”
Je connais quelque part un château-fort Dans lequel vit un roi silencieux ; Une suite bizarre l’accompagne ; Mais il ne monte jamais aux créneaux. La chambre de ses plaisirs est cachée Et d’invisibles sentinelles veillent ; Seul, le chant des sources...
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13 février 2015

Henry Taylor (1942 - ) : Pas encore

Henry Taylor (1942 - ) : Pas encore
Pas encore Il viendra peut-être ce jour où, dans un fauteuil, je me perdrai lentement du regard, où, immobile à l’orée d’un champ, au bout d’un rue que je ne pourrai reconnaître, je tenterai de retrouver le souvenir qui semblerait faire que longue vie...
12 février 2015

Hugo von Hofmannsthal (1874-1929) : Une aventure / Erlebnis

Hugo von Hofmannsthal (1874-1929) : Une aventure / Erlebnis
Une aventure Des vapeurs argentées emplissaient la vallée De crépuscules, comme si la lune luisait à travers les nuages. Ce n’était pourtant pas la nuit. Mes pensées crépusculaires Etaient noyées dans les vapeurs argentées de la vallée Lorsque calme,...
11 février 2015

François Coppée (1842 – 1908) : « Je suis un pâle enfant du vieux Paris »

François Coppée (1842 – 1908) : « Je suis un pâle enfant du vieux Paris »
Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j'ai Le regret des rêveurs qui n'ont pas voyagé. Au pays bleu mon âme en vain se réfugie, Elle n'a jamais pu perdre la nostalgie Des verts chemins qui vont là-bas, à l'horizon Comme un pauvre captif vieilli dans...
10 février 2015

Charles Bukowski : (1920 – 1994) : "elle me disait : tu es une vraie bête... / you’re a beast, she said"

Charles Bukowski : (1920 – 1994) : "elle me disait : tu es une vraie bête... / you’re a beast, she said"
elle me disait : tu es une vraie bête avec ton gros ventre blanc et tes pieds velus. tu ne coupes jamais tes ongles et tu as des mains rondes et souples comme un chat et ton pif rouge brille comme un phare mais tu as les plus belles couilles que j’ai...
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9 février 2015

Sully Prudhomme (1839 – 1907) : Sur l’eau

Sully Prudhomme (1839 – 1907) : Sur l’eau
S ur l’eau Je n'entends que le bruit de la rive et de l'eau, Le chagrin résigné d'une source qui pleure Ou d'un rocher qui verse une larme par heure, Et le vague frisson des feuilles de bouleau. Je ne sens pas le fleuve entraîner le bateau, Mais c'est...
8 février 2015

Jack Kerouac (1922 -1969): Mexico City Blues (1er-2ème Chorus / 1st–10th Chorus)

Jack Kerouac (1922 -1969): Mexico City Blues (1er-2ème Chorus / 1st–10th Chorus)
MEXICO CITY BLUES (1er - 10ème Chorus) NOTE Je veux être considéré comme un poète de jazz soufflant un long blues au cours d’une jam-session un dimanche après-midi. Je prends 242 chorus ; mes idées varient et parfois roulent de chorus à chorus ou du milieu...
7 février 2015

Jean-Pierre Claris de Florian (1755 – 1794) : Le grillon

Jean-Pierre Claris de Florian (1755 – 1794) : Le grillon
Le grillon Un pauvre petit grillon Caché dans l'herbe fleurie Regardait un papillon Voltigeant dans la prairie. L'insecte ailé brillait des plus vives couleurs ; L'azur, la pourpre et l'or éclataient sur ses ailes ; Jeune, beau, petit maître, il court...
6 février 2015

Jean – Paul Guibbert (1942 -) : Voix ailée et vaine de Béatrice

Jean – Paul Guibbert (1942 -) : Voix ailée et vaine de Béatrice
Voix ailée et vaine de Béatrice Je l’aimais, Les jours n’étaient que des escales Sur des îles de fond de mer Et la lumière de la nuit était celle du fond des eaux Et nos corps étaient des vaisseaux. Le lent et perpétuel voyage de nos mains : Nos découvertes....
5 février 2015

Gisèle Prassinos (1920 - 2015) : « On a bu ses bouquets… »

Gisèle Prassinos (1920 - 2015) : « On a bu ses bouquets… »
On a bu ses bouquets… On a bu ses bouquets et mangé ses cailloux de la saison vieillie il ne reste que l’ombre. Des feuilles de bonne volonté pour les pauvres des secours d’auteurs et parfois bleues, ces heures couchées sur l’orgueil de la mer. Ce soir...
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